9.12.11

LE GRAND BORBORICHON EST DISPONIBLE (qu'on se le dise et répète!)


Mon nouveau livre, un recueil de nouvelles fantastiques a tendance pataphysique vient de paraître et est donc disponible aux éditions Durand-Peyroles en librairie et sur tous les sites qui vendent des livres en ligne.

http://www.amazon.fr/Grand-Borborichon-autres-coquecigrues/dp/2915723680/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1323162219&sr=1-1





Extrait:


« La course d’escargots venait de commencer. Celle-ci allait durer au moins cinq jours et autant de nuits. Les pauvres bêtes devaient parcourir une bonne demi-verste sur un chemin périlleux semé d’embûches telles que troncs d’arbres, gravillons et autres machins pointus. Chacun des escargots était entraîné et surveillé par son propriétaire qui se chargeait de l’encourager et de verser de temps en temps quelques gouttes d’eau sur sa trajectoire en cas de sécheresse trop importante. Toute autre aide comme des coups d’index sur la coquille ou le souffle étaient en revanche rigoureusement interdite par les règlements et sévèrement punie de disqualification par les arbitres. »

240 pages ISBN 978-2-915723-68-7 19 Euros 30 illustrations originales de l'auteur.






18.11.11

Le Grand Borborichon bientôt disponible

Mon nouveau livre intitulé LE GRAND BORBORICHON ET AUTRES COQUECIGRUES va bientôt paraître aux éditions Durand-Peyroles qui ont déjà publié en 2010 mon premier roman L'INTRUS (toujours disponible, bien sûr).

LE GRAND BORBORICHON ET AUTRES COQUECIGRUES est un recueil de 27 contes ou récits fantastiques pour lesquel j'ai réalisé 30 illustrations originales.
Le style des textes est souvent ironique, satirique, et chacun traite un sujet qui au premier abord peut paraître absurde mais qui, à bien y regarder, derrière le non-sense et l'humour, cache des réflexions sur l'orguil, le sens de la vie sociale ou familiale ou le ridicule de certaines croyances et certitudes.

Retrouvez aussi mes oeuvres sur FACEBOOK

Voici déjà la couverture en attendant plus:

19.10.11

Couverture du GRAND BORBORICHON

Voici le dessin qui servira de couverture à mon prochain livre intitulé LE GRAND BORBORICHON ET AUTRES COQUECIGRUES à paraître prochainement aux éditions Durand-Peyroles chez qui j'ai déjà fait paraître l'année dernière mon premier roman, L'INTRUS.


Le Grand Borborichon et autres coquecigrues est un recueil de 25 nouvelles, généralement fantastiques, mélant l'humour loufoque, la satire grinçante et un peu de réflexion, pour lequel j'ai réalisé 28 dessins noir et blanc originaux.


Plus de détails bientôt...

27.9.11

LES LAPINS

"Lorsque les lapins ont pris le pouvoir, nombreux furent ceux d’entre nous qui tentèrent de se laisser pousser les oreilles." 

Illustration pour mon recueil de contes fantastiques "LE GRAND BORBORICHON ET AUTRES COQUECIGRUES" à paraître prochainement aux éditions Durand-Peyroles.


Pour les retardataires (il vous sera beaucoup pardonné), je précise que mon premier roman intitulé L'INTRUS est toujours disponible chez le même éditeur.  

En vente partout, notamment sur : http://www.amazon.fr/LIntrus-Joaquim-Hock/dp/2915723303

14.9.11

La trompe - conte fantastique



Avec cette grande trompe qui lui mangeait à présent le visage, il était difficile de prétendre que monsieur V. avait un aspect ordinaire. D’ailleurs on ne le prétendait pas… le moins que l’on pouvait dire était qu’il ne passait pas inaperçu. Ça le changeait beaucoup par rapport à ce qu’il était avant. Moi en tout cas, je ne le reconnu pas tout de suite.
Il semblait plutôt fier de lui, pourtant, son idée de se faire greffer une trompe d’éléphant à la place du nez n’avait pas été très bien accueillie par tout le monde. Lui qui voulait toujours passer pour un garçon discret, un fonctionnaire sans histoire… « Mais non enfin, ce n’est pas pour me faire remarquer, c’est parce que j’aime ça que je l’ai fait, ça me va bien. C’est moderne. Des gens tout à fait corrects l’on fait bien avant moi », disait-il quand on lui posait des questions à ce sujet. On le sentait un peu sur la défensive, prêt à faire valoir son bon droit, comme s’il savait que ce n’était pas tout à fait normal, pourtant, il paraissait très sûr de lui et tirait même un certain orgueil d’avoir eu cette idée que nous jugions tous saugrenue et pour tout dire un peu absurde. Se sentir à part tout en faisant semblant d’être ordinaire devait sans doute lui apporter une certaine satisfaction.
Cela fait presque cinq ans que je travaille dans le même bureau que lui, que je le croise tous les jours, que nous échangeons des dossiers ou que nous comparons nos travaux autour de la machine à café et je m’étonne de pouvoir dire si peu de choses à son sujet. C’est un être si discret en général. Si peu expansif. Le type même de l’employé ordinaire qui ne sort pas de la masse, qui fait correctement son travail et ne cherche pas à lier connaissance avec ses collègues sans raison. C’est sans doute pour cela que nous avons trouvé anormal de le voir se différencier ainsi du reste de la population. Il ne se vantait pas ouvertement de sa nouvelle apparence, mais on sentait fort bien sa jubilation intérieure quand on le remarquait. Il avait d’ailleurs changé l’emplacement de son bureau pour que personne ne le voie plus travailler de dos. Il paraissait évident qu’il voulait que tout le monde puisse le contempler, que toutes les personnes qui entraient dans la salle où nous travaillions remarquent son changement d’allure, même si cela pouvait être choquant ou perturber certains esprits
Un jour, j’ai surpris une conversation à ce sujet, c’était le chef de section qui s’énervait et lui faisait toutes sortes de reproches relatifs de sa nouvelle apparence:
- Non, je ne reviendrai pas là-dessus, vous ne pouvez pas porter cette trompe, disait notre supérieur d’un ton sévère, presque colérique.
C’est un être assez rigide.
- Ah bon ? Et pourquoi donc ? Le règlement l’interdit peut-être ? répondit alors Monsieur V. un peu ironique, et très sûr de lui, sachant qu’il était dans son droit.
- Ce n’est pas le problème, répondit le chef de section en jouant nerveusement avec son stylo.
- Si justement, c’est le problème. Vous n’avez pas à me reprocher une chose que rien n’interdit. D’ailleurs, Mademoiselle H. a bien des oreilles de lapin depuis quelque temps, il me semble ! Vous le savez bien, vous la voyez tous les jours. Mais elle, vous ne lui dites rien !
- Oui, mais c’est différent, mademoiselle H., ça lui va fort bien ! C’est dans son style. C’est une personne de goût que tout le monde apprécie. Et je vous signale en passant qu’elle a obtenu une dérogation spéciale de son chef de service pour pouvoir recevoir les clients depuis son opération. Vous, vous n’avez même pas songé à en demander une, vous n’avez prévenu personne, vous êtes arrivé un jour avec cette monstruosité au milieu du visage comme si c’était une chose naturelle, je suis désolé, mais ça ne se fait pas ! Ce n’est pas corporate…
Finalement personne ne lui a fait de soucis au travail, ses supérieurs savaient bien que si on le renvoyait pour ça les syndicats s’en mêleraient car il n’y avait en effet aucun règlement interne ni aucune loi pour interdire à quiconque de se promener dans les locaux de l’entreprise avec une trompe d’éléphant ou de quoi que ce soit au milieu du visage.

Quelques temps plus tard, en faisant la file à la cantine, je me suis risquer à lui poser quelques questions. J’étais un peu gêné car j’avais peur de paraître trop indiscret, mais ma curiosité était trop forte pour que je ne profite pas de l’occasion pour l’interroger.
-Et à quoi vous sert-elle au juste, cette trompe? lui dis-je tandis qu’il faisait avancer son plateau après avoir mis quelques cornichons et un yaourt dans son assiette.
-Mais… à rien. Enfin si, elle a un intérêt esthétique. Il ne faut pas chercher plus loin. Je peux bien sûr en faire usage, elle m’aide quand je prends mon bain par exemple, pour aspirer l’eu et me l reverser sur la tête, mais ce n’est pas l’essentiel. Je ne comprends pas ce qu’il y a d’extraordinaire là-dedans. Je suis vraiment le premier surpris que l’on me pose tant de questions à ce propos.
-Avouez tout de même que vous faites preuve d’originalité…
-Pas tant que ça. En tout cas ce n’était pas le but, dit-il sans que je le croie vraiment.
-Et cela ne vous gêne pas pour respirer ?
-Pas du tout, encore une fois ce sont les autres qui se posent des questions, de mon point de vue tout cela est parfaitement naturel.

Cela dura de longs mois. Petit à petit, même si nous nous habituions à sa nouvelle apparence, nous trouvions toujours cela pour le moins insolite. C’était peut-être parce que le milieu où nous évoluions était par trop conformiste, voire conservateur, peut-être aussi parce que nous étions trop absorbés par notre ennuyeux et répétitif travail de fonctionnaires car il a bien fallut admettre que petit à petit, nous avons commencé à voir dans les rues, dans les parcs, dans les grands magasins, comme au cinéma, dans les magazines de mode et à la télévision, des gens de tous âges et de tous milieux qui comme lui se mettaient à se promener avec une énorme trompe d’éléphant au milieu du visage. Cela devenait à la mode, on en parlait partout, les journaux consacraient des articles entiers à ce nouveau phénomène et en quelques semaines, porter une trompe d’éléphant à la place du nez passa pour une chose à la fois moderne et valorisante. Cela prouvait que l’on était à la page, que l’on suivait les tendances actuelles. Au début, Monsieur V. fut assez fier de voir qu’il avait été un précurseur, presque un avant-gardiste. On peut le comprendre, lui qui avait toujours paru si ordinaire, qui s’était jusque-là fait si peu remarquer. Quand il arrivait le matin il avait du mal à cacher sa satisfaction, on le sentait un peu arrogant, ne cachant pas son orgueil d’avoir eu raison avant les autres. C’était un peu du genre : « haha, vous voyez bien, c’est moi qui avait raison, on fait moins le malin maintenant ». Même le chef de section dut reconnaître qu’il l’avait traité avec trop de condescendance et avec un mépris qui n’avait pas lieu d’être, ce qui augmenta encore sa satisfaction et sa morgue.
Durant quelque temps, il fut pourtant le seul au bureau à avoir l’envie - ou le courage - de suivre cette nouvelle mode. Mais un lundi matin, notre comptable, Monsieur T., un brave homme aussi compétent que bien vu de la direction, franchit la porte en arborant une trompe encore plus longue et plus belle que celle de Monsieur V. Lui aussi était fier, il parada toute la matinée dans les couloir de l’immeuble et reçu de nombreuses félicitations. Tout le monde disait que cela lui allait à merveille, qu’il avait fait le bon choix, que l’on reconnaissait bien là son goût si sûr. Cela ne manqua pas de contrarier un peu le pauvre monsieur V. qui fut le seul à ne pas dire à notre comptable que sa trompe lui seyait à merveille. Il fit l’indifférent, se comporta comme s’il n’avait rien remarqué, et resta toute la journée caché derrière l’écran de son ordinateur, à cliquer et à tapoter, comme s’il boudait dans son coin.
Au fil des semaines, cette mode devint de plus en plus ordinaire, presque banale. On ne remarquait même presque plus les porteurs de trompes. Dans notre immeuble, il y en avait alors au moins une douzaine. Pour se faire tout de même un peu remarquer, ceux-ci tentaient parfois de barrir, mais comme cela agaçait tout le monde, cette mode ne dura fort heureusement pas trop longtemps.
Assez vite, on sentit que monsieur V. déprimait, et nous avions un peu pitié de lui. Moi, je n’ai jamais eu envie de me balader avec une trompe, je n’ai pas de goût pour ce genre de choses. J’ai beaucoup de défauts, mais je ne suis pas snob. C’est sans doute pourquoi il s’est un jour décidé à se confier à moi. Nous avons un peu discuté sur le parking, sous un crachin un peu lourd qui rendait l’atmosphère bien sinistre, et il m’a dit qu’il était difficile pour lui d’être passé en quelques semaines du statut d’original à celui d’ordinaire petit fonctionnaire qui suivait comme tout le monde une mode finalement pas si bizarre que ça puisqu’elle avait gagné ô combien rapidement toutes les couches de la société sans difficulté majeure. J’ai tenté de lui remonter un peu le moral, je lui ai offert un verre au café du coin, je lui ai dit qu’il pouvait compter sur moi mais cela n’a pas eu l’air d’avoir d’effet particulier sur lui. Durant les jours qui ont suivit, d’ailleurs, il nous a semblé de plus en plus perturbé et de plus en plus perdu. Nous étions même un peu inquiets. Il aurait pourtant eu, nous semblait-il, des raisons d’être satisfait. Il apparut en effet clairement qu’après les grandes vacances cette mode de la trompe d’éléphant au milieu du visage commençait à s’estomper. Cela n’avait duré que quelques mois et les gens passaient à présent à autre chose. La nouvelle mode ne serait ni plus ni moins ridicule, ni plus ni moins absurde, elle serait différente, voilà tout. Si cela lui tenait tant à cœur d’avoir l’exclusivité de son appendice au sein de la société, il pourrait certainement assez vite se réjouir, car on entendit bientôt des gens qui jusque-là paradaient fièrement avec leur trompe, dire que bientôt ils allaient sans doute y renoncer, qu’ils avaient entendu qu’à Londres tout le monde ne jurait plus que par les queues de castor et que c’était à la fois beaucoup plus pratique et beaucoup plus élégant que les trompe d’éléphant.
Un jour, lors de la pause de midi, une de mes collègues, la secrétaire du chef de section, lui demanda d’un ton plus amical que taquin et en plus avec le sourire, quand il allait enfin retrouver son état normal. Elle lui dit que plusieurs de ses amies avaient déjà renoncé à leurs trompes et que lui aussi devrait peut-être songer à passer à autre chose (elle mentionna l’idée des queues de castor). Cela nous a étonné qu’il ne réponde rien. Il avait juste un peu blêmit, puis était parti terminer ses tartines dans les toilettes. Ce n’est que quelques jours plus tard que les choses sont devenues plus claires. Lors d’une discussion, il a fini par avouer qu’à la différence de tous les autres porteurs de trompe, lui, il avait véritablement subi une opération, que la trompe d’éléphant qu’il portant au milieu du visage était réelle, et avait été authentiquement et solidement greffée par une équipe de chirurgiens professionnels de la faculté qu’il avait bien entendu payés fort cher pour cela.
- T’as pas fait cette connerie ? lui dis-je sans vraiment croire à ce qu’il affirmait.
Il fit signe de la tête que si, et se prit son visage entre ses mains en laissant pendouiller tristement sa trompe sous la table.
- Mais on croyait tous que c’était une blague, continua un de nos collègues. Tous les autres se sont fait poser des trompes postiches, tu le savais quand même ? Tu imagines le nombre d’éléphants qu’il aurait fallut raccourcir si tout le monde avait fait comme toi ? Tu y penses à ces pauvres bêtes ? Même celle du comptable était en plastique, et pourtant elle paraissait plus authentique que la tienne. Elles tenaient avec une très bonne colle, ça ne se détache pas comme ça, mais jamais personne n’aurait songé à se faire vraiment greffer de manière chirurgicale une telle horreur !
-Et mademoiselle H., ce n’est pas vraiment des oreilles de lapins qu’elle porte sur la tête ?
-Si, mais elle, c’est une cinoque.
Il paraissait tellement malheureux que nous n’avons pas osé continuer trop longtemps à lui parler de ce douloureux sujet. Cela ne servait à rien d’enfoncer le clou, de marteler sur sa pauvre tête qu’il était un imbécile.
En l’espace de quelques semaines, à l’exception de celle de Monsieur V., toutes les trompes disparurent de la ville, jetées au rebut ou transformées en lampadaires ou en tuyaux d’aération. Nous trouvions cela si triste de le voir errer dans les couloirs de l’immeuble avec cette grosse chose suspendue à son visage, que vers la fin de l’année, j’ai lancé l’idée de nous cotiser entre collègues pour l’aider à réunir l’argent nécessaire à une nouvelle opération visant à l’amputer de sa trompe. A ce que l’on disait, certains chirurgiens de la capitale acceptaient d’effectuer ce genre de travaux. Mais discrètement, car défaire le travail d’un collègue n’était paraît-il pas très déontologique.
Il nous a dit être touché par notre proposition, qu’il appréciait de voir que nous pensions à lui, mais qu’il devait encore y réfléchir, qu’il hésitait et jusqu’à présent, il ne nous a pas encore donné de réponse et continue à promener sa mine éplorée et à traîner sa misérable trompe molle en n’ouvrant que rarement aux autres son cœur triste.

28.7.11

Chantage

L'aurore aux doigts de rose vient de pointer le bout de son nez. Chêvres, chats, chiens et escargots ne savent trop qu'en penser.

-Cher voisin, dit dit le moustachu a cravate fleurie, si vous continuez à jouer cet air idiot sur votre misérable instrument, je me scie un bras.

23.7.11

La grosse souris

- Tu es sûre que maman ne dira rien? Elle est tout de même grande ta souris?
- Le voisin se débrouille bien avec son éléphant à la maison. Si on s'occupe bien de Gertrude, ni papa ni maman ne diront rien, je te le promets. On pourra même peut-être la garder dans notre chambre.

13.7.11

ça attire les girafes

La grosse dame qui tient fièrement sa chope de bière dit à son mari: "il faudrait que tu essayes de faire comprendre au voisin qu'il devrait arrêter de jouer du tuba, ça attire les girafes!"
"Moi j'aime bien..." pense la jeune fille à l'arrosoir. "Tu aimes le tuba?" lui demande alors le petit oiseau qui se promène sur sa tête sans trop se gêner. "Non, ce sont les girafes que j'aime, elles sont si mélancoliques, si rêveuses, comme moi..."

Le chien et le chat, pendant ce temps ne pensent qu'à une chose: recevoir quelques frites à grignoter. Ils en ont assez des champignons à la crême qu'on leur sert chaque soir.
"Si ça continue, je bouffe la tortue", pense le chien.

11.7.11

Confidences

-T'as une idée pour lui faire comprendre qu'il joue du tuba comme ses pieds?
- Laisse tomber, le reste de la fanfare arrive.

30.6.11

Rhinocéros et champignons au clair de lune



Aujourd'hui, jour de la fête de la Grande Gidouille, la petite fille a tresses a eu la curieuse surprise de constater que son père venait d'être atteint par l'épidémie de rhinocérite qui fait rage dans la province depuis que les fumées des cheminées servent d"échiquers aux joureurs d'échecs bulgares. Cela n'empêche pas son oncle à grosses moustaches de ne plus sortir de chez lui sans son hérisson sur la tête ni les champignons de pousser au clair de lune aux doux sons d'un duo pour tuba et violon composé par les artistes du voisinage, l'humidité des lieux restant garantie par un arrosage régulier prodigué par le type qui se fait dévisager par le chien qui aurait préféré voir pousser des saucissons ou autres pâtés plus à son goût.

24.6.11

Le charmeur de champignons

Tentative de description de la scène : Alors… disons que le type avec le tuba en avait assez de répéter le concerto de Vaughan-Williams dans sa salle de bain et a décidé, de bon matin, de sortir de chez lui coiffé de son plus beau chapeau claque avec son bel instrument sous le bras pour faire pousser sur sa pelouse quelques champignons grâce au charme de son bel instrument ce qui provoque l’ébahissement de sa fille un peu nunuche qui du coup ne remarque même pas qu’une poule est occupée à lui pondre un œuf sur la tête (œuf qui pourra servir pour l’omelette aux cèpes que l’on imagine). Les voisins, pour leur part, préfèrent tripoter leur mouton et boire une Rochefort 10 en remarquant à peine qu’un éléphant rose, sans doute attiré par les suaves mélodies du joueur de tuba, s’approche armé d’une fourchette pour (rayez la mention inutile) 1° s’emparer des cèpes ou 2° de l’œuf de la pauvre poule qui ne risque pas de profiter de son bel exploit de pondeuse en altitude bien longtemps.
 Au loin quelques nuages passent, se laissant aller au plus complet nonchaloir.

9.3.11

Un dessin en 5 étapes

Aujourd'hui je vous propose de voir étape par étape la création d'un de mes derniers dessins. C'est en fait une aquarelle de 42 x 30 cm.

17.1.11

Quelques scènes de famille


Au fait, si je peux me permettre, je signale aux amateurs que oui, mes dessins, tableaux, aquarelles sont éventuellement vendables. Me contacter si vous pensez trouver le bonheur dans le coin...
joaquimhock - arobase - yahoo.fr